Collaboration Mycorhizes/Rhibozium

 

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     Il existe des associations parallèles fondées par quelques bactéries fixatrices d’azote, les rhizobiums et les plantes légumineuses. Ces bactéries, qui s’installent sur la racine ou la tige de la plante, induisent la formation de véritables organes spécialisés dans la fixation de l’azote : les nodosités. Cette coopération permet, par réduction, de fournir aux plantes, de l’ammoniac qu’elles peuvent assimiler contrairement à l’azote atmosphérique présent en grande quantité dans le milieu aérien.

 

    En présence d’une plante hôte, il y a un vrai dialogue qui se crée entre les rhizobiums et les champignons mycorhiziens. En effet, un dialogue moléculaire s’établit grâce à des mécanismes de reconnaissance de compatibilité entre les deux partenaires. Ainsi, les deux symbiotes peuvent former un complexe Mycorhize-Rhizobium et à terme former une symbiose tripartite (bactérie, sol, plante).

     La plante hôte, en envoyant ses premiers signaux à chacun de ses deux partenaires, permet de faciliter la croissance des hyphes fongiques et des nodules bactériens tout en contrôlant le développement de ces deux types de symbioses. De plus, des chercheurs ont observé que plus le complexe d’interaction était bon, meilleurs étaient la croissance et le rendement de la plante hôte. Enfin, la plante hôte permet la croissance de ses deux partenaires grâce aux sucres, glucides ou autres acides aminés qu’elle échange avec ses deux types de symbiotes.

    Cependant, il existe des impacts négatifs causés, soit par une mauvaise compatibilité entre les deux symbiotes réduisant voire stoppant ainsi leur colonisation et leur développement, soit par l’apport excessif d’éléments nutritifs (comme des glucides) par la plante à l’un des deux partenaires sans qu’il y ait de retour en échange de la part de celui-ci et dans ce cas, il agirait comme un parasite.

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